Qui sont les case-managers PPPEP48 ?
Les case-managers sont des professionnels de secteur (cadres de santé, infirmiers, psychologues, assistants sociaux éducatifs, éducateurs spécialisés) issus des services du CHU de Lille, des EPSM du GHT de Psychiatrie du Nord-Pas-de-Calais ou de la Sauvegarde du Nord.
Ce sont les interlocuteurs privilégiés du jeune et de ses proches.
Ils facilitent l’accès aux soins en intervenant précocement. Ils vont structurer et coordonner la prise en charge globale des jeunes (déroulement des soins, formation, insertion professionnelle, prise en charge du handicap…), en assurant la liaison avec le jeune et son secteur de prise en charge.
Dans la littérature, le case management c’est :
Un modèle d’intervention qui vise à offrir des soins accessibles, coordonnés et efficient à des personnes souffrant de troubles mentaux sévères, avec un parcours de soin complexe.
Selon Rosen (1994) : « Le case management est la pierre angulaire d’un service, puisque tous les autres éléments constituants du service dépendent de lui pour intégrer et coordonner tous les éléments du traitement de manière à ce qu’ils répondent aux besoins spécifiques d’un patient individuel. Dans ce sens, un case manager est bien plus qu’un organisateur des soins, non pas un agent de voyage, ni un compagnon de voyage, mais plutôt un guide de voyage. Il doit combiner les rôles d’un clinicien, d’un agent de réhabilitation, d’un conseiller, d’un avocat et d’un allié de confiance. »
Le case manager porte une responsabilité importante. Selon Rosen, « ce n’est pas son rôle de tout faire, mais de faire en sorte que tout soit fait. »
Le case manager est essentiellement chargé de construire et de guider le réseau de soutien au bénéficiaire, dont lui et ses proches sont des acteurs à part entière. Sans pouvoirs formels, il propose, invite, persuade, mais il n’ordonne pas ni ne commande.
Cartographie des case managers
Quelle population ?
Le dispositif PEP48 s’adresse aux personnes de 15 à 25 ans qui présentent des symptômes d’un trouble psychotique (confirmé par une PQ16 positive si nécessaire) et qui n’ont jamais été traitées avant pour une psychose ou dans les 12 derniers mois avant la demande.
PEP48 s’adresse également aux sujets à risque de psychose. Une personne est considérée comme à risque de psychose si elle présente un déclin de son fonctionnement social et qu’elle correspond à l’une ou l’autre de ses situations :
- Des symptômes psychotiques atténués (APS pour attenuated psychotic symptoms) ou transitoires (BLIPS pour brief limited intermittent psychotic symptoms) ;
- Ou d’autres comportements qui laissent suspecter une possible psychose
- Ou un ou plusieurs apparentés au premier degré présentant un trouble psychotique
